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L’environnement du projet

Le Sénégal, avec un nombre d’habitants  estimé à 10.127.809 habitants en 2003, a une pyramide des âges qui montre que la population est majoritairement jeune : 56% ont moins de 20 ans et 47% moins de 15 ans.

Au cours de l’enquête démographique et de Santé réalisée au Sénégal en 2005, plus de 4500 femmes et 3300 hommes ont été testes pour le VIH. Les résultats montrent que 0,7% des personnes de 15-49 ans sont infectes par le VIH (VIH1 et VIH2). La prévalence du VIH est plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Environ 1% de femmes sont séropositives contre seulement 0 4% des hommes. La prévalence du VIH est pratiquement la même en milieu urbain qu’en milieu rural.

Par ailleurs l’EDS 2005 révèle que les  hommes et les femmes ayant un niveau d’instruction secondaire ou plus sont les  moins infectes. Ce sont les femmes ayant une instruction primaire qui sont les plus infectes.

Enfin l’enquête révèle que  07 sénégalais sur 10 savent que les risques de contracter le virus du VIH sont limités  en utilisant le condom et en limitant les rapports sexuels à un seul partenaire fidèle et non infecté.

La Commune d'Arrondissement des Parcelles Assainies, site d’implantation du projet KK, est issue de la troisième réforme sur la décentralisation issue du décret n° 96-745 du 30 août 1996. La Commune d’Arrondissement des  Parcelles Assainies est répartie en 19 Unités ou sous-quartiers. Sa population totale est de 143.947.

En effet notre enquête CAP révèle que l’entrée en vie sexuelle des jeunes est très précoce. En moyenne 1 garçon sur 03 a eu ses premiers rapports sexuels à 16 ans. Chez les filles l’âge moyen est de 17 ans.

Cette initiation sexuelle s’est généralement effectuée avec une personne plus âgée chez les filles (73% des filles contre 27% des garçons).

Par ailleurs la pratique du partenariat sexuel occasionnel et la multiplicité des partenaires sexuels sont également observées chez les jeunes sexuellement actifs. En effet, au cours des douze derniers mois précédant l’enquête, les garçons ont eu, en moyenne, 2,6 partenaires contre 1,4 pour les filles.



Il faut aussi noter, la pratique de la sexualité rétribuée est présente dans le milieu des jeunes interrogés. Les jeunes (16,6% des garçons contre 5,7% des filles) ont déclaré avoir offert un cadeau ou de l’argent à une personne en échange de rapports sexuels. Ils ont été également sollicités pour des rapports sexuels en contrepartie de biens (9% des garçons et 15,6% des filles).

Par ailleurs l’étude révèle  abordant le problème lies aux  Antécédents d’IST et recours aux soins de santé

La prévalence des IST est élevée : 6,8% de garçons et 8% des filles ont contracté une IST et moins de la moitié a informé leur partenaire sexuel de son état de santé. 8% a déclaré ne pas savoir s’ils ont déjà contracté une IST.



En matière de recours aux soins, plus d’un jeune sur quatre n’ont pas consulté un personnel de santé moderne comme premier recours en cas d’IST.



Fort de tous ces constats, nous envisageons un dispositif  qui pourrait nous aider à assurer un suivi quasi complet de notre cible par la mise en place d’un cadre adéquat de prise en charge des questions SSR des Jeunes.